Extraits d'une représentation filmée par Kim François
Ce spectacle a reçu plusieurs prix dont
Distribution :
Adaptation théâtrale : Annick Buchy
d'après une traduction de Régis Boyer
Mise en scène : Annick Buchy
Assistant metteur en scène : Mickaël Pigné
Avec
Peer Gynt : Jonathan Chaboissier
Aase : Yvonne Mounhem
Solveig : Clio Sanders
Ingrid : Léa Sagette
La femme en vert : Mickaël Pigné
Le vieux du Dovre : Antoine Buchy
Aslak le forgeron : Jean Marc Payet
L'intendant : Eric Mounhem
Mads Moen : Farin Farrokhseresht
Le père de Solveig : Antoine Buchy
Le père de Mad Moen : Mickaël Pigné
Kari : Nina Dubey
Le Gamin : Eric Mounhem
Master Cootton : Farin Farrokhseresht
Trumpeterstraale : Jean Marc Payet
V. Eberkopf : Eric Mounhem
Monsieur Ballon : Mickaël Pigné
Anitra : Soumaya El Benni
Les jeunes filles : Nina Dubey, Soumaya El Benni et Léa sagette.
Le fondeur de bouton : Eric Mounhem
Des paysans, des trolls : Nina Dubey, Léa sagette, Soumaya El Benni,Jean Marc Payet, Eric Mounhem, Farin Farrokhseresht
Création Régie : Xavier Laplume et Hervé Gorry
Responsables Décors : Antoine Buchy, Mickaël Pigné et Eric Mounhem
Responsable Recherche de salles : Antoine Buchy
Responsable Costume : Kim François
Responsable Maquillages : Clio Sanders et Nadia Sghaier
Responsable Subvention : Léa Sagette et Jonathan Chaboissier
Responsable Publicité : Annick Buchy
Résumé : Peer Gynt est un conte lyrique du dramaturge norvégien Henrik Ibsen (1866). La pièce, qui inspira l’opéra d’Edvard Grieg, raconte l’aventure d’un jeune homme ambitieux, nommé Peer Gynt, privé d’éthique, prêt à tout pour réaliser son rêve : devenir empereur. Si ce hâbleur et grand séducteur se réfugie souvent dans son imaginaire pour échapper à la réalité, il utilise essentiellement les autres, au mépris de toute morale, pour assouvir ses désirs féroces. Dans sa vie de débauche, dans ses errances existentielles et ses voyages fabuleux, il côtoie des êtres insolites comme les trolls de la forêt des Rondane. Lors d’un terrible naufrage, le diable viendra même lui demander son âme, mais Peer Gynt sera sauvé grâce à l’amour d’une femme.
Mot du metteur en scène :
Ce fut difficile de choisir un nouveau projet après « Le Mariage de Figaro ». En effet,
Cassiopée était imprégnée d’airs d’opéra, de danse et de rires. Il fallait trouver un nouvel élan, une nouvelle pièce tout aussi pétillante pour satisfaire l’enthousiasme général.
Si j’ai tenu à changer de registre pour contenter la curiosité ambiante, j’ai aussi souhaité conserver l’expression musicale dans notre nouveau spectacle. Je désirais depuis « Ondine » renouer avec le conte. Il m’est apparu évident que face à toutes ces attentes, Peer Gynt était le choix le plus pertinent. Pertinent, soit! mais ô combien dangereux ! Ibsen est un dramaturge classé dans le théâtre analytique ce qui ne me passionne pas vraiment. Heureusement Peer Gynt est une pièce à part dans le théâtre d’Ibsen. La pièce ne se résume pas à la quête du Moi, elle raconte l’évolution d’un jeune homme en homme avec ses errances, ses réussites, ses malheurs, ses espoirs... Cette pièce est un hommage à la vie ! Par ailleurs, j’ai été terrorisée devant l’adaptation littéraire de la pièce. Il fallait non seulement résumer l’histoire (environ 2 heures au lieu de 7 heures), mais aussi la simplifier afin que le folklore norvégien soit intelligible à un public de culture française. J’espère que notre public sera aussi enthousiaste que nous par l’aperçu de ce conte... En effet, Peer Gynt est avant tout un conte lyrique. J’ai découvert au fur et à mesure des répétitions que la musique était le support idéal pour valoriser la poésie inhérente à l’œuvre d’Ibsen et rendre à la pièce toute sa ferveur fantastique.
Annick Buchy