Distribution 2007 :
Adaptationet mise en scène : Annick Guillemin
Assistantes mise en scène : Kim Le Van Suu et Perrine Koster
Régie : Gérard Fogler avec l'aide de Thomas Badoureaux, d'Hervé Bolle et Matthieu Geffroy
Avec
Henri III, roi de France : Guillaume Ferry
Catherine de Médicis, reine mère : Kim Le Van Suu
Henri de Lorraine , Duc de Guise : Antoine Buchy
Catherine de Clèves, Duchesse de Guise : Aleth Piffaut
Paul Estuert, Comte de Saint Mégrin, favori du roi : Mickaël Pigné
Nogaret de la Valette, Baron d’Epernon, favori du roi : Jonathan Chaboissier
Anne d’Arques, Vicomte de Joyeuse, favori du roi : Eric Mounhem
Crucé, ligueur : Sébastien Descotes-Genon
Côme Ruggieri, astrologue : Bernard Berthier
Madame de Cossé, femme de la Duchesse de Guise : Isaline Jodry
Arthur, page de la Duchesse de Guise : Perrine Koster
Ligueurs : Kévin-Yoren Gaffary, Steve Masson ...
Décors : Bernard Berthier et Matthieu Lemaire,
assistés de Jérémi Bezin, Antoine Buchy, Guillaume Ferry, Christian Jacquemin, Nelly Lartigue, Anne Morel et Eric Mounhem.Costumes : Dominique Schneider,
assistée de Rebecca Andreze-Louison, Carole Baissac, Anne-Chrsitine Bellanger, Fanny Caffin, Sébastien Descotes-Genon, Frédérique Edeline, Jacqueline Faudey, Guillaume Ferry, Hannah Freby, Noëlle Gauthier, Annick Guillemin, Cidalia Guissé, Isaline Jodry, Perrine Koster, Kim Le Van Suu, Astrid Quillien, Mélusine Rogerieux et Socheata Kim.Accessoires : Kamal Bouhouch, Kim le Van Suu et Mickaël Pigné
Maquillages : Perrine Koster et Aleth Piffaut
Dossier financier : Guillaume Ferry, assisté de Matthieu Lemaire.
Attachée de presse : Isaline Jodry et Jonathan Chaboissier
Publicité : Annick Guillemin, assistée d'Antoine Buchy, Jonathan Chaboissier, Isaline Jodry, Aleth Piffaut
Résumé : Paris, 1578, Catherine de Médicis avoue à son astrologue Ruggieri : «il fallait qu’on pu dire un jour , Henri III a régné sous Catherine de Médicis. J’y ai réussi jusqu’à présent…». Elle confesse alors qu’elle ne supporte pas de partager son fils avec d’autres. Elle déteste les influences respectives du Duc de Guise et du Comte de Saint Mégrin. Souhaitant les écarter du roi, elle demande à Ruggieri d’utiliser l’amour entre Saint Mégrin et la Duchesse de Guise pour les détruire. La jalousie du Duc de Guise fera le reste…
Avec Henri III et sa cour, Alexandre
Dumas a écrit le premier drame
romantique de l’histoire du théâtre, un an avant la bataille d’Hernani. Cette pièce nous plonge dans le prototype du genre (magnificence des costumes et actions spectaculaires) et rompt
avec tous les canons du théâtre classique …
Mot du metteur en scène :
Quel
bonheur de s’allonger sur un transat, légèrement à l’ombre, au milieu des petits oiseaux, pour dévorer son roman préféré, n’est-ce pas ? Pour ma part, j’apprécie particulièrement les romans
historiques. Quel plaisir, alors, de découvrir cette pièce historique d’Alexandre Dumas. Non seulement je pouvais me prélasser dans cette lecture, mais aussi j’allais m’amuser toute une année
!
Henri III et sa cour est le premier drame romantique de l’histoire du théâtre, représenté un an
avant la bataille d’Hernani. Cette pièce est à l’origine de la célébrité de Dumas. Quel challenge ! Que de responsabilités ! Mais la troupe aime ce genre de défis.
Avant de commencer cette aventure, il fallait résoudre le premier défis : la création des costumes d’époque. Devant la joie non contenue de nos talentueuses costumières, je n’avais plus de
scrupules. Le second défis était la distribution des rôles. Pour la crédibilité historique, je devais être attentive à la vraisemblance entre les acteurs et certains personnages célèbres. Afin de
respecter la dramaturgie, il fallait aussi tenir compte des compétences et des qualités théâtrales de chacun. Pour une troupe amateur, ce double impératif était délicat. L’œuvre à réaliser était
formidable. La direction d’acteurs m’enthousiasmait d’avance.
Je souhaitais avant tout, qu’ils comprennent que la sincérité était la première pierre de l’édifice, que seule cette vérité conduirait à la démesure passionnelle des personnages… qu’il fallait
donc être patient.
Je désirais que l’apport dramatique des costumes et des décors soit différencié de celui de la régie. J’estimais que les costumes et les décors devaient servir le récit tandis que les éclairages
et la musique devaient soutenir l’émotion. Pour cette raison, les musiques ont été choisies en fonction de leur renfort émotionnel et pas forcément dans le répertoire de la Renaissance. Ce choix
est très subjectif, je le reconnais. J’espère simplement que mes impressions seront partagées…
Annick Guillemin